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Philippe MALIGE, un Nîmois tout en haut...

A 44 ans, Philippe Malige est une figure du football régional. Tout petit, le natif de Nîmes a été plongé dans l'arbitrage et est actuellement l'un des meilleurs arbitres français. Entretien avec un Nîmois connu et reconnu pour ses qualités sportives et humaines...

 

Philippe Malige reçoit une récompense pour les 80 ans des Cheminots Nîmois
Philippe Malige, tout d'abord, parlez nous de vos débuts dans le football. 

J'ai débuté il y a trente ans. Mon père était arbitre et s'occupait de l'arbitrage au district Gard Lozère. J'ai donc rapidement commencé dans le football. Tout d'abord, j'ai été joueur aux Cheminots Nîmois. Et quand j'ai eu l'âge d'arbitrer, j'ai passé mon examen que j'ai réussi. 

Vous êtes né dans le département et plus précisément à Nîmes. Qu'est ce qui vous rattache encore à votre lieu d'origine ? 

Tout ! J'habite Nîmes depuis ma naissance. Mes enfants y sont nés, nous y vivons encore. Mon fils joue d'ailleurs chez les Crocos. Je suis un pur nîmois très attaché à ma ville et à mon département. 

Etes vous impliqués dans le football départemental ou dans un club en particulier ? 

Depuis plus de vingt cinq ans, je représente le Nîmes Olympique en tant qu’arbitre. Depuis que je suis dans le haut niveau, j'interviens également régulièrement auprès des joueurs, du club, des jeunes arbitres...
 

"Là où il y a encore des progrès à faire, c'est plus dans la mentalité que dans les moyens techniques..."

Le natif de Nîmes reconnu dans le haut niveau de l'arbitrage français
Vous êtes un arbitre connu et reconnu en Ligue 1, que pensez vous de l'arbitrage dans le football amateur ? 

Tout d'abord, je tire un coup de chapeau à tous mes collègues qui arbitrent sur le terrain du district. Dans le haut niveau, quand nous faisons des erreurs, on en entend parler mais cela ne va pas plus loin. Et je crois savoir que pour les arbitres de district, ce n'est parfois vraiment pas évident. J'ai beaucoup de respect pour eux. Il y a plusieurs catégories dans le football amateur. Certains commencent très jeune pour ensuite faire une carrière d'arbitre de haut niveau alors que d'autres restent au district jusqu'à la fin de leur carrière. 

Comment voyez vous le futur de l'arbitrage ? 

Depuis deux saisons, il y a des arbitres additionnels qui ont été mis en place. Avant de parler de la vidéo, ce système est très positif. Même si cela peut paraître inutile de l'extérieur, c'est un vrai plus pour nous au niveau de la communication. Il y a donc des progrès dans ce domaine. Mais il ne faut pas oublier que les arbitres sont humais et que les erreurs font parties du football. Là où il y a encore des progrès à faire, c'est plus dans la mentalité que dans les moyens techniques. Les gens acceptent les erreurs des attaquants, des gardiens de buts... Dans ce cas là, pourquoi ne pas accepter les erreurs des arbitres même si l'on essaye d'en faire le moins possible. 

Enfin, que pouvez vous dire à un jeune lecteur de Foot30-48 qui voudrait devenir arbitre ? 

Je pourrais lui dire de ne pas hésiter à se lancer dans l'arbitrage et de ne pas se concentrer sur les problèmes et les polémiques qu'il peut entendre. C'est une vraie passion, cela apporte beaucoup de caractère, de personnalité. C'est une vraie école de la vie. La priorité est bien sûr de prendre du plaisir que l'on arbitre un match de PH ou de Ligue 1... 


26/01/2012
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